L’efficience des pilotes Audi sera cruciale en WEC

·         Des pénalités de temps pour conduite inefficiente en 2014

·         Les pilotes Audi respectent les nouvelles règlementations lors des essais

·         Dr. Wolfgang Ullrich : « les fans pourront suivre un championnat palpitant »

 

Ingolstadt, le 24 février 2014 – La compétition automobile est en train de changer : lorsque la nouvelle Audi R18 e-tron quatto prendra le départ face à ses compétiteurs au FIA WEC, les pilotes Audi devront faire preuve d’une qualité supplémentaire. Ils devront non seulement piloter sans faire d’erreur, de manière rapide, fiable et intelligente comme avant, mais ils devront également être très efficients, sans quoi ils pourraient se voir infliger des pénalités.

Les nouvelles règlementations en endurance concernent tous les participants. Alors que les ingénieurs d’Audi Sport ont dû être attentifs à l’efficience maximale de tous les composants, le fonctionnement de la voiture requiert aussi la plus grande précision. « Reproduire les chronos avec exactitude au dixième près a toujours été une marque de fabrique de pilotes professionnels tels que les nôtres. » déclare le Président de Audi Motorsport Dr. Wolfgang Ullrich. « Mais en 2014, nous demandons encore plus à nos pilotes de WEC. Tour après tour, ils doivent atteindre un objectif exact de consommation tout en se battant pour la 1ère place sur le circuit. Les fans continueront donc à suivre des courses palpitantes. »

2 exemples de nouvelles règlementations : une quantité limitée d’énergie par tour est introduite dans le groupe motopropulseur de la voiture à travers le système hybride - 2, 4, 6 ou 8 mégajoules par tour au Mans, selon la catégorie. Si ces limites sont dépassées, une pénalité de stop-and-go de 10, 40 ou même 60 secondes en cas d’erreurs répétées peuvent être infligées. Les mêmes pénalités sont prévues si la quantité de carburant autorisée par tour est dépassée de manière répétée. De même, le débit de carburant ou la pression du moteur sont vérifiés. « Pour les pilotes et les ingénieurs, il est crucial de comprendre la complexité de ces nouvelles règlementations et de les appliquer aux situations de course de la meilleure manière possible », explique Leena Gade, qui a remporté les 24 heures du Mans en 2011 et 2012 en tant qu’ingénieur de course pour Audi. « Cela requiert une information totale et continue. Nous devons tenir les pilotes informés afin qu’ils sachent s’ils respectent bien les limites par radio. »

L’équipe Audi a testé cette question avec succès. Si un pilote est ralenti par un véhicule qui le précède dans un virage, il peut être avantageux de le suivre afin d’économiser du carburant et de ne le doubler qu’à la fin du virage. Mais entrer dans un virage de manière plus souple peut aussi avoir des effets sur la maniabilité de la voiture. « Les pilotes ne mettent plus les pneus et suspensions systématiquement sous pression comme ils le faisaient avant, » observe Leena Gade. « C’est pour cela que le comportement dynamique de la voiture est différent. »

Pour le pilote Audi Lucas di Grassi, qui a effectué les premiers essais sur la nouvelle voiture, ce nouvel exercice impose un challenge intéressant. « Je ne dirais pas que j’ai dû changer fondamentalement mon style de conduite, » analyse le brésilien « auparavant déjà, il y a eu des situations dans lesquelles nous devions faire attention à notre consommation de carburant afin de mettre en place certaines stratégies de course. Aujourd’hui, nous conduisons aussi vite que possible tout en gardant toujours un œil sur la limite de consommation fixée. Et si nous dépassons cette limite une fois, nous avons 2 tours pour compenser cet excès en réduisant notre consommation. C’est donc un challenge supplémentaire qui signifie que nous devons être à la fois efficients et rapides. »

Les fans doivent-ils craindre que les pilotes en 2014 courent sous de nombreuses contraintes afin d’économiser de l’énergie ? « Il ne faut pas s’inquiéter » répond Lucas di Grassi. « Même si la consommation peut beaucoup varier, les chronos sont très similaires et c’est la raison pour laquelle nous courrons aux mêmes vitesses. Il s’agit en fait d’économiser beaucoup d’énergie sur certaines parties de la course – par exemple en accélérant plus tôt – sans que la vitesse ne soit beaucoup réduite sur le tour complet. Je suis impressionné de voir la précision avec laquelle Audi Sport gère ces nouvelles tâches et est toujours là pour nous aider à effectuer des calculs spécifiques et nous conseiller. Notre sport continuera à être spectaculaire. Nous utiliserons juste bien moins d’énergie qu’avant. »

 

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